Pour s'exercer il faut regarder les appareils de visée au départ du coup. S'ils ne bougent pas c'est gagné !
Est-ce qu'on a besoin d'être debout ? Est-ce qu'on à besoin d'un projectile ?
Exemples:
Tir assis, arme posée, à sec : est-ce que l'arme bouge au départ du coup ?
Tir assis, arme posée : est-ce que l'arme bouge au départ du coup ?
Tir normal : est-ce que l'arme bouge au départ du coup ?
On peut faire des exercices spécifiques mais aussi rajouter ce travail dans l'échauffement spécifique (L'echauffement )
Exemple simple de séance au 10m (ou tir à sec pour les armes à feux) après échauffement général et spécifique :
Sur carton blanc tirer pendant 15mn en se concentrant sur l'action du doigt sur la queue de détente. L'action du doigt est progressive et constante jusqu'à la butée de course de détente. Le passage du point dur et le départ du coup ne modifie pas la progression de l'action du doigt.
Le regard sur le guidon doit constater que les organes de visée ne bouge pas.
NB: cet exercice peut se faire tireur assis et arme posé.
Exercice identique au précédent mais avec un visuel non zoné.
En rajoutant un visuel on commence à se rapprocher de la situation normale. Mais le visuel non zoné est intéressant car il limite le tireur dans son souhait de connaitre son score. L'exercice ne cherche pas à faire un score, mais à ressentir la pression du doigt sur la queue de détente dans toutes les phases du lâcher (Positionnement, Préparation, Action).
Il n'y a pas de score, donc pas de raison de se précipiter sur l'écran pour voir le résultat. Le tireur peut rester concentré sur l'objectif de l'exercice
Exercice identique au précédent mais avec un visuel classique.
Avec ces conditions le tireur doit rester concentré sur l'objectif de l'exercice malgré les autres éléments comme la visée qui vont amener le cerveau à traiter d'autres informations. Le tireur reste concentré sur le lâcher (qualitatif) quelle que soit les autres informations que le cerveau reçoit.